Comme si avec des mots on pouvait avoir une réponse, une assise ou une base sur lesquelles nous fonderions nos existences, en vérité. Par la parole, quand elle s’avère pure, et correspondant à une pensée aussi pure, non déguisée, il peut y avoir transmission de l’un à l’autre, de réponses pures, inclues dans l’un allant vers l’autre, comme une transfusion, et réciproquement. Parce que la vérité est spirituelle, en acte. Acte intérieur tout autant extérieur. Acte lumineux. Les mots peuvent dessiner un paysage, comme un conte imaginaire, que le lecteur ou l’auditeur transforme à sa guise, mais qui l’oblige par la suite à choisir parmi ces éléments lesquels il va filtrer, prendre ou rejeter.
Une réponse ne peut probablement pas être apportée sur un plateau d’argent. Il faut qu’elle fasse écho en l’autre, ou qu’elle réponde aux questions que tu te poses, tes doutes, tes profondeurs. Comme si cela faisait appel à ta mémoire pure, ou à ton cheminement intérieur. La vérité n’est pas un moule dans laquelle tu te glisses ou te conforme. Ce serait un cercueil. La vérité est comme un corps vivant animant ton corps.
Par conséquent, il y a des milliards de vérités, qui ne sont pas contradictoires, mais suivent le chemin de vie ou non. Et qui aboutissent de temps en temps, d’espace en espace, à trouver des points communs. Ce qui rend l’ensemble heureux, harmonieux.
La vie malheureuse est de passer à côté de sa vérité, de succomber dans des erreurs, des pièges consécutifs à des mauvais choix. Ces mauvais choix en produisant d’autres mauvais, nous enchaînent dans ses conditions, dont il devient difficile de se délivrer, d’opérer des choix différents.
Quand on pense à tout cela, on peut prendre la mesure des drames vécus et de leurs aboutissements tragiques. L’alarme n’est pas faite – en principe – pour faire peur, mais pour que nous rectifions nos existences, et nos choix.
Il faudrait savoir qu’on a toujours la vie devant soi. Que le temps se rétrécit quand on se dirige vers des impasses, et qu’il s’ouvre quand on se dirige vers une amélioration. Même mort, la vie est devant soi, mais terrible.
Pourquoi cela ? Peut-être parce que cet ange que tu étais refuse d’être mutilé d’une partie de lui-même, et pour que tu inverses ton cheminement de mort, fait une pression forte sur ta vie présente.
Et comme si nous pouvions quelque chose sans les mots, sans rien entendre, sans rien dire.
Eric
je continue de m’appuyer sur la réalité qu’est LA vérité, LA Beauté, Le Juste, les lois universelles, intemporelles, partagées par tous. Enfin…. « par tous », à part ceux qui se mentent à eux-mêmes en ayant mis le Laid à la place et l’appelle LE Beau. C’est un snobisme de notre temps d’inverser ces lois depuis nos petites personnes terrestres mais cela fait sûrement bien rire les mauvais esprits du tour qu’ils viennent de nous jouer pour tout embrouiller !
je continue de m’appuyer aussi ici sur Terre sur la réalité qu’est la poursuite de la vie après la vie, après le seuil. Les mauvaises langues croient que cela me rassure. Cela les arrange de le penser comme tel. Pourtant, de ce que comprend de la vie au-delà du seuil, cela n’est ni plus rose ou gris qu’ici. Cela dépend notamment beaucoup de ce que nous en faisons ici-bas. Cela peint en couleur notre tableau à venir. On reste libre d’en-griser, de noircir même le tableau pour la nuit des temps. Et en peintre, on sait que quand on a introduit le noir dans la palette, ça va rabattre toutes les couleurs. Certains mélanges indûs peuvent aussi faire passer du pur lumière au merdoie. Irréverssible sur ce tableau-là, sauf d’utiliser l’acrylique qui fit croire à la réversibilité de nos actes. Soit.
Nul n’est besoin de faire l’Ange pour l’homme. Il a le sien juste derrière. l’Ange n’est pas l’homme. L’homme n’est pas l’Ange. Les Hiérarchies doivent être bien discernées car justement ce sont les « sauts de hiérarchies », les retardataires qui sont tout le tourments de l’Humanité et des Cieux depuis le presque départ de tout.
Je commence à appréhender doucement ce que tu nommes « mutilation » au-delà du seuil. J’ai commencer à percevoir récemment combien les défunts qui sont encore parmi nous et les Cieux peuvent souffrir de ne pas être « reçus » quand nous feignons de ne pas les entendre. Ce sont nos limites actuelles, les déficits de nos facultés amenuisées qui rendent les dialogues entre vivants et défunts si ténus voir vains. Mais je sens aussi, et j’en crois ceux qui savent, qu’il n’en sera pas toujours ainsi. Il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à l’immense partage que redeviendra la vie côte-côte défunts-vivants. Chacun peut déjà en vivre les prémices. Et c’est beau si nous restons modestes dans nos attentes immédiates. Comparé à la fureur des temps, à la clameur des manifestations des rues, aux nuées de bombardements, c’est un fait qu’il faille tendre l’oreille pour écouter nos « partis-là-haut » nous donner des instructions de plume et de soie.