Que pouvons-nous souhaiter ?

Que les âmes s’illuminent, que les cœurs s’éprennent, que nous puissions nous tenir aussi justes que Dieu est juste, à l’infinitésimale près. Que s’ouvrent les portes vers un futur délivré des maux, des tourments, des malheurs, des fausses vérités et des laideurs. Que les chants suscitent joies au lieu de la joie et larmes au lieu de la tristesse, comme le font le feu et l’eau, dans le miroir impeccable. Que nous puissions ainsi faire connaissance sans nous évanouir ou succomber ivres, fantômes égarés de nous-mêmes ayant déserté ce que nous sommes.

En quelque sorte que nous redevenions plus vivants que ce que nous pensions être, plus proches du centre de la terre.

Voyez l’univers, la matière pense, aime, met au monde son être pensant aimant dans ses multiples êtres, évoluant et voulant poursuivre son apparition jusqu’à son terme, cela en conscience.

À  part ça, Bonne année, et meilleurs vœux pour deux mille vingt trois.

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