Et après ?

Une fois qu’on a dit qu’il n’y a pas de paix sans vérité vécue, que le réel n’est pas matériel exclusif ou spirituel exclusif, que notre mort contient notre âme, que la révolte est une impasse, comment arriver à voir la vérité, l’entendre, la réaliser, se décider à modifier radicalement nos choix, et que le futur s’ouvre devant nous ? Autrement dit comment allons-nous pouvoir véritablement progresser vers une vie meilleure, une ouverture en notre esprit, et une libération dans nos existences qui verraient nos relations totalement modifiée de même que nos peines, nos devoirs, tout ce qui nous pesait, et nous enchaînait.

Dans cet ordre d’idée, et impérativement de mise en pratique de ces idées simples, nous voyons les nœuds tragiques se défaire peu à peu. Nous ne serions plus esclaves de faux besoins, de désirs maladifs, de tyrans décidant pour nous du bien et du mal, nous sanctionnant ou nous gratifiant.

Cette progression ou cette évolution ne peut passer qu’en se défaisant des anciens liens néfastes, remplie des vengeances et des ressentiments, de ce qui alimente le rejet des uns et des autres. Cette libération de ces jougs sinistres ne se peut qu’en se réappropriant, en assimilant et se disciplinant à un joug « autre », mais forcément douloureux dans son processus d’épuration et de réparation de tous les maux reçus et infligés.
Nous ne sommes pas condamnés. Il n’y a pas de salut dans la mort, il n’y en a que dans l’âme qui se retrouve vivante, à la fois dans ce temps d’existence et au-delà de cette existence. Vivante et présente. Les liens rompus se reconstituent tout doucement.
Cet ange que nous étions, cette forme humaine reprend conscience des origines, de ses métamorphoses, des transformations qui s’opèrent en passant par le filtre terrien de l’existence obscure.

La terre c’est un lieu difficile, certes. Ça fait partie des plans. Des plans et intentions créatrices. Et non des intentions destructrices.
Malgré cela, nous ne saurons jamais tout à fait pour quelles causes exactes nous sommes venus vivre sur terre. Nous le saurons quand nous serons au « ciel » hors de ce corps, à condition de s’y rendre. Et de savoir comment. Bref, on n’est pas condamnés à l’ignorance.

On contribue à la connaissance par la reconnaissance.

Ça, cette reconnaissance, englobe peu et beaucoup à la fois. On reconnaît ses méfaits, on reconnaît ses frères et sœurs, on reconnaît le pur. De fait on s’ouvre le Chemin.

0

Laisser un commentaire