Le temps amusant

Penser au temps, et aux temps. Si l’on en croit la théorie, le photon est dans un temps nul, de même que les temps cosmologiques ne sont pas partout identiques, ils sont fonction de l’espace.

Cela revient à dire que le concept de temps exprimé par Kant n’est pas suffisant, pas entier. Il n’est pas que relatif à l’être sensible. Il l’est pour nous, valable pour nous, dans notre temps d’existence, et malgré ses immenses fluctuations. Comme si nous pouvions en appréhender plusieurs, et même ce temps nul du photon subrepticement.

S’il est nul, il englobe alors tous les temps passés, présents et futurs. Non, il n’englobe pas il effleure, il survole. Ce qui fait qu’il existerait alors dans cette simultanéité, par le truchement de tous les photons présentes dans l’univers. Et relierait les temps entre eux. Mais cette lumière visible que nous percevons, ce ne sont pas les photons, mais l’expression ou l’incidence des photons dans la matière, avec son inévitable inertie.

Simultanéité au plan de l’immatérialité de la lumière, ou d’une matière d’une autre essence que la notre visible.
Il est amusant le photon.

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